L’alimentation est un élément essentiel pour notre équilibre psychosomatique.
On sait que l’occident souffre de suralimentation et de carences dues à une nutrition déséquilibrée. Elle repose, en effet, sur des aliments dont les principes vitaux sont souvent dénaturés par des méthodes industrielles. Or, celles-ci privilégient quantité et sapidité médiocres aux dépens d’une simple qualité génératrice de santé et de bien être.
Depuis une dizaine d’années, une prise de conscience générale de ce problème prône, par la voix des médias et l’ouverture de nombreux commerces, le retour à une alimentation saine : diététique, sous formes diverses, est entrée dans les mœurs.
Mais un excès entraîne souvent, par réaction, u n autre, et beaucoup, croyant bien faire se sont égarés dans la jungle des systèmes alimentaires et des régimes. Cette difficulté touche en particulier le musulman pendant le mois sacré de Ramadan.
En effet, les jeûneurs s’abstiennent pour une longue période de la journée, d’aliments et de boissons, et de ce fait, dès la rupture du jeûne certains d’entre eux se précipitent sur les sucreries, et les matières grasses, constituant ainsi une malnutrition. Cette dernière, déclenche souvent un changement brusque lié à l’alimentation.
Il est donc, conseillé, d’éviter les sucreries en début de repas, tels les dates ou les boissons sucrées. Il est d’abord favorable de boire un peu d’eau pour déshydrater le corps, et rendre le système hydraulique du corps, marcher dans les meilleures conditions possibles. Ensuite, il est très conseillé de s’alimenter de sucre long, tel le pain (Pain complet de préférence). Les boissons gazeuses en début de repas sont également interdites, car elles déclenchent chez le sujet des maux de ventres ou des perturbations gastriques. Mieux vaut les éviter, ou même se les interdire, si on n’est pas trop gourmant.
On peut ensuite enchaîner notre repas par une substance contenant du calcium, tel le lait, ou bien le fromage sans matières grasses. Ensuite, on peut se régaler un peu en digérant une petite tasse de Harira, soupe traditionnelle typiquement marocaines. Et ce, en toute modération.
Quant aux deuxième repas, qui vient après celui qui coïncide avec la rupture du jeûne, il est important de prendre ou plutôt de consommer des féculents, tels les légumes, ou riz ou même des pattes mais à consommer avec une extrême modération (Comme on dit, chaque jour, pour une meilleure santé, prendre cinq fruits et légumes). Comme accompagnement à ces légumes, on peut choisir des viandes, de préférence blanche, tel le poisson ou même le poulet. On peut accompagner tout cela, par un dessert très légers et pas très sucré.
Quant aux Shour, tous les médecins conseillent à leurs patients d’éviter de se reveiller, et perturber son cycle de sommeil pour manger à une heure très tardive, et où l’estomac n’a pas eut encore le temps de tout digérer du deuxième repas. Mais pour ceux, qui se réveillent pour faire la prière du Soubh, vous pouvez prendre un peu d’eau, quelques dattes (Trois au maximum), et du sucre lent, avec un yaourt ou un fruit.
En conclusion, le secret d’une bonne hygiène de vie alimentaire, c’est la modération. Les tentations durant ce mois de Ramadan sont très fortes, on l’avoue, mais rien nous oblige à nous priver de délices et de gourmandises, seule une modération dans l’aliment est préférable. De plus, les règles de bienséance du jeûne, il y a celui qui consiste pour le fidèle à ne pas remplir son ventre de nourriture, car le fils d’Adam n’a jamais rempli un récipient du mal comme son ventre.
Lorsque le fidèle se rassasie au début de la nuit il en peut tirer profit de sa personne pour le reste de la nuit. De même lorsqu’il se rassasie au moment du sûhur, à la fin de la nuit, il ne peut pas tirer profit de sa personne jusqu’à la prière du dhuhr environ. Ceci parce que le fait de trop manger génère la paresse et l’engourdissement. Ensuite le but du jeûne n’est pas atteint à cause de la gloutonnerie, parce que ce qu’on y recherche, c’est de goûter à la faim.